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Georges Labaye,
pour les cocardes
Lorsque, sorti
de l'Ecole de l'Air, on a vécu une brillante carrière
de pilote de chasse, que l'on a eu l'honneur d'être "
leader » de la " Patrouille de France ", d'avoir
eu des commandements intéressants et que, de surcroît,
de ses 3 enfants, les deux suivent l'exemple et sont tous deux
chasseurs... on peut savourer une retraite heureuse! C'est le
cas du colonel Georges Labaye, solide " sexagénaire...
et demi ", auréolé d'une riche toison neigeuse
et ondulée, vivant, en famille, sous le soleil de Pont
St-Esprit. Lieutenant à Dijon, il a, en 1951, le privilège
d'être le chef de l'Escadrille dont Guynemer eut la responsabilité
une trentaine d'anntées plus tôt. Fin pilote, il
se voit confier en 1954 la " Patrouille de France "
dotée pour la première fois d'avions français,
des " Ouragan " ! On le retrouve ensuite moniteur en
école de chasse à Meknès, affecté
successivement à Bizerte en escadre, à Alger à
la Région Aérienne, puis comme Commandant de l'Ecole
de chasse à Tours de 1961 à 1964. Il devient chef
contrôleur du centre opérationnel de Drachenbronn,
avant d'être nommé commandant en second de la base
de Cazaux jusqu'en 1970, date à laquelle il prend en charge
" l'Ecole des Pupilles de l'Air " à Grenoble.
Chef énergique, exigeant, ayant du caractère et
de la personnalité, il a toujours su payer de sa personne
et cultiver ces qualités que sont la rigueur, la droiture
et l'intégrité... ainsi que ses goûts pour
la musique et la lecture ! Trop philosophe pour être ambitieux,
il reste attaché aux cocardes grâce à ses
fils : Laurent, commandant, actuellement à l'inspection
de la chasse et Christophe, aspirant, moniteur à Cazaux.
Georges et Paule Labaye sont des parents heureux et des grands-parents
privilégiés.
Texte et croquis J. Noetinger. .
Air & Cosmos n° 1164 du 14 novembre 1987 |