Jean COUREAU
Calme et sang froid
   
 Entré à l'Ecole de l'Air à dix-neuf ans, en 1947, le pilote de chasse Jean Coureau, devient pilote d'essais en 1956. Au CEV, pendant quatre ans, il fait connaissance avec l'étonnant éventail des avions de pointe de l'époque. En 1960, Dassault, société qui sait choisir les hommes, l'engage... il succédera à René Bigand comme chef pilote en 1967.
   Spécialiste scrupuleux et méthodique, conscient de ses lourdes responsabilités, il conjugue l'esprit d'équipe, le travail approfondi et le rythme peu courant mené depuis toujours à Istres, chez Dassault. Après les divers types de « Mirage
», il a la responsabilité des essais du F.2, du G, à géométrie variable, du « Mercure », du « Mirage 2000 »... autant d'appareils qu'il aura été le premier à faire voler. On est loin de l'époque où Rozanoff, chef pilote d'essais, était connu du grand public, comme une vedette ! Coureau ne le regrette pas. Il ne cherche pas la publicité. Pourtant le sang-froid remarquable dont il fait preuve, à deux reprises, dans des circonstances particulièrement épineuses pourrait être cité en exemple.
    Finalement ça n'est pas la machine qui interrompra sa carrière de pilote d'essais mais une défaillance physique... peut-être parce qu'il avait trop donné de lui-même... Sans préavis, en avril 1979, comme il le dit lui-même : « ...Ça s'est fait d'un coup alors que j'envisageais de passer progressivement la main. C'est ainsi... mais j'ai eu la chance de ne pas faire une carrière minable.
» C'est vrai !
                                          Texte et croquis J. NOETINGER. .
Air & Cosmos n° 921 du 25 septembre 1982
 



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Dernière mise à jour le 17 septembre 2000