Jacques GRANGETTE
du passé au futur
 
 
Pour Henry Lafont, Jean Garat, Robert Detry et leur équipe, pour le colonel Francis Plessier, du CEV, pour les divers services du GIFAS qui, sous la bannière de René Ravaud, président du GIFAS et Serge Dassault, commissaire général du Salon, voilà venue l'heure du grand rendez-vous international... plus vaste et plus prestigieux que jamais.
  A l'heure où partout le pessimisme prévaut, c'est une incroyable réussite que d'avoir maintenu ces salons de Paris, toujours au premier plan depuis 1909 jusqu'à ce jour.
  Pourtant le contexte change, évolue. L'époque des vedettes est passée. Les pilotes d'essais rentrent dans le rang. C'est pourquoi je pense aujourd'hui à Jacques Grangette qui est une fois de plus présent. A partir de 1953, il fut le spécialiste du « Magister », puis, passé chez Potez, on le vit présenter le Potez 840 (actuellement au Musée de l'Air). Longtemps pilote d'essais de l' « Airbus », le voilà associé au présent. Mais depuis 1979, il dirige chez Microturbo l'opération « Micro- jet »... il plonge dans le futur, rajeunissant sa brillante carrière de pilote d'essais, à cinquante-huit ans ! II accueillera cette année des moniteurs américains qui, avec lui en 1944-1945 formèrent des pilotes français aux Etats-Unis. C'est là qu'il commença sa carrière. Profil d'aigle, caractère marqué, volontaire, pilote de classe, travailleur obstiné, avec plus de 9 000 heures de vol, il est de ceux qui n'auront pas manqué d'enthousiasme et de persévérance à faire briller nos ailes.

                    J. NOETINGER. .
 Air & Cosmos n° 863 du 6 juin 1981
 



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Dernière mise à jour le 17 septembre 2000