DASSAULT ETENDARD IV & SUPER ETENDARD
Auteur : Alain CROSNIER & Jean-Michel GUHL
Editeur :
SUP AIR PUBLICATIONS
Année :
1984
Sujet :
Monographie
Présentation :
    Il y a tout juste vingt ans, alors qu'elle venait à peine de se doter d'une nouvelle classe de porte-avions, la Marine Nationale prenait en même temps possession du vecteur aérien moderne destiné a être mis en oeuvre à partir de ces nouvelles plates-formes successeurs de l'Arromanches. Monoréacteur embarqué - premier du genre réalisé en série en France - le tout nouvel appareil, baptisé Etendard IV M, était le fruit des bureaux d'étude de la Générale Aéronautique Marcel Dassault dont la lignée des chasseurs Mystère, et maintenant Mirage, avait contribué et contribuait encore à donner à l'Armée de l'Air les moyens de son indépendance en matière de matériels aéronautiques.
  L'Etendard IVM, en fait, représentait le « chaînon manquant » entre le Super Mystère et le Mirage III A. Empruntant, au premier, sa voilure et son empennage et, au second, son fuselage, l'Etendard IV M, avec sa silhouette si caractéristique, allait donner aux « Ailes » de la Marine Nationale leur premier avion de combat supersonique et celui sur lequel depuis plus de vingt ans ont été formés ou ont volé opérationnellement tous ses pilotes de chasse.
  Pour les pilotes de combat de l'Aéronautique Navale, en effet, et depuis 1962 date de son entrée en service dans la Marine Nationale, l'Etendard IV M a constitué - et continue d'être - le point de passage obligé pour tous les chasseurs appelés à voler au sein des flottilles d'Etendard IV M, d'Etendard IV P, de F-8E(FN) Crusader ou encore, depuis 1978, de Super Etendard.
  A ce titre c'est un avion historiquement très important pour l' Aéronautique Navale que les auteurs présentent ici en même temps que son descendant direct le Super Etendard qui, comme le Mirage III avec les Israéliens en son temps, a bénéficié, grâce à l'ardeur combative des pilotes argentins, d'une notoriété dont l' Etendard pourrait être tout autant digne bien qu'il n'ait jamais vraiment connu le feu adverse.
  Aujourd'hui retirés du service opérationnel, les derniers Etendard IV M n'en continuent pas moins leur vie dans l'Aéronautique Navale au sein de l'Escadrille 59S, Ecole de Chasse Embarquée, où depuis le 19 septembre 1960 plus de trois-cents pilotes ont été qualifiés à l'appontage sur cet avion de combat, le premier de cette longue liste ayant été le L.V. J.-P. Murgue, pilote d'essais de l'Etendard pour la Marine Nationale et premier « pacha » d'une flottille d'Etendard IV M en juin 1962.
  Des divers types d ' Etendard des débuts ne volent actuellement en flottille plus que les Etendard IV P de reconnaissance photographique regroupés dans les rangs de la Flottille 16F qui est depuis vingt ans l'unique formation de ce type dont dispose la Marine.  
Aux côtés des Super Etendard des trois flottilles d'assaut qui en sont armées, ces premiers Etendard, dont le retrait définitif ne devrait pas intervenir avant le début des années 90, marqueront encore la carrière des pilotes de chasse des promotions à venir. C'est dire si dans l'histoire de la "Royale" l'Etendard aura, à terme, occupé une place importante.

Appréciation :
***
 

 



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Dernière mise à jour le 17 septembre 2000