Cette Alouette III du Secours de Marseille a été photographiée sur le terrain de Le Castelet
Photo P. Dennez
Photo GIFAS

 

 

 

 

Aérospatiale SA 316 B ALOUETTE III

Premier vol : 28 février 1959
Pilote d'essai :
Jean Boulet
L'Alouette II, malgré ses performances brillantes pour l'époque, commençait à s'essouffler au-delà de 3 000 m, bien qu'elle ait permis d'effectuer , en 1956, les premiers sauvetages à plus de 4 000 m.
Le bureau d'etudes Hélicoptères de SUD-AVIATION a alors dessiné l'Alouette III, appareil de sept places équipé d'une puissante turbine de 870 ch thermiques, l'Artouste III B, qui était limitée à 550 ch mécaniques, tant pour le réducteur de turbine que pour la boîte de transmission de l'hélicoptère.
La réserve de puissance thermique permettait de garder la puissance mécanique jusqu'à 5 000 m en standard, et, au niveau de la mer, jusqu'à une température extérieure supérieure à 50°. Cette réserve de puissance permettait donc de conserver de belles performances en altitude et par temps chaud. Elle constituait aussi un facteur de sécurité à double titre :
- la turbine, employée généralement loin de ses limites thermiques, avait une très grande fiabilité.
- cette réserve de puissance, si elle ne devait théoriquement pas être utilisée, était quand même là pour répondre a une application exeptionnelle de pas en cas d'urgence, et à éviter bien des atterrissages brutaux .

La possibilité d'effectuer des évacuations au treuil, et la bonne adaptation de la cabine à ce genre de mission, on fait de l'Alouette III un appareil très prisé pour toutes les missions de sauvetage. Sa grande réserve de puissance l'a fait choisir par la plupart des pays montagneux. Les qualités de l'Alouette III l'ont également fait commander par des pays n'ayant ni haute altitude, ni temps chaud comme la Hollande, l'Irlande, le Danamark, la Roumanie. Citons encore, parmi les pays clients : les USA, le Canada, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l'Australie.

En France, les trois armes (Marine, Terre, Air) utilisent l'Alouette III, très employée aussi par la Gendarmerie et la Protection civile, notamment pour les sauvetages en montagne. A partir de 1973, une version dite 319, plus économique en carburant, a été proposée à la clientèle : il s'agissait de l'Alouette III équipée de la turbine Astazou XIV, de même puissance que l'Artouste III, mais de consommation spécifique réduite de 15 à 20 %.L'Alouette III a été fabriquée à Marignane jusqu'en 1979. Au total, 1437 appareils sont sortis des chaînes de cette usine. La licence a été vendus à plusieurs pays étrangers : Suisse, Inde, Roumanie.


Principales versions
SA 316 B. appareil doté du turbomoteur Artouste III B; SA 319B. version équipée du turbomoteur Astazou XIV de 870 ch.
Principaux pays utilisateurs :
France, Suisse, Autriche, Inde, Népal, Pérou, Agentine, Birmanie, Portugal, Jordanie, Arabie Saoudite, Pakistan, Abu Dhabi, Lybie, Ethiopie, Côte d'Ivoire, Ghana, Congo, Gabon, Guinée, Rwanda, Burundi, Malaisie, Indonésie, Singapour, Afrique du Sud, Espagne, Tunisie, Mexique, Vénézuéla, Zaïre, Equateur....


CARACTERISTIQUES
Type
: hélicoptère polyvalent.
Moteur: 1 turbomoteur Turboméca Artouste III B de 870 ch.
Performances : vitesse de croisière maximale au niveau de la mer, 185 km/h ; plafond pratique, 3200 m; distance franchissable, 540 km.
Dimensions : diamètre du rotor principal, 11,02 m; longueur, 12,84 m; surface du rotor prindpal, 95,38 m2.
Armement: 1 mitrailleuse AA52 de 7,62 mm en sabord; ou 1 canon de 20 mm; quatre missiles AS 11 ou deux AS 12 ; 2 torpilles Mk 44 à tête chercheuse et un magnétomètre en version de lutte anti-sous-marine.

 

 



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Dernière mise à jour le 17 septembre 2000