Mme Puyade« Mémère »
dernier hommage à Mémère de G. DECOOP au
cimetière de Michery (Yonne) |
La Popote des Ailes ses
pilotes, ses amis, son histoire
Auteur : Gaston DECOOP
Editeur : Amicale des
Anciens des Essais en Vol
Année : 1990
Sujet : Hommages
Présentation :
Il est à Viroflay, près de la gare rive gauche,
un hôtel-restaurant qui devait prendre un jour le patronyme
de « Popote des Ailes », parce que fréquenté
quotidiennement, à l'heure du déjeuner, par les
navigants d'essais en vol appartenant aux constructeurs d'avions,
comme aussi aux services de l'État, civils et militaires,
tous basés en ce haut lieu de l'aviation que fut le plateau
de Villacoublay.
A la demande de M. Martin,
maire de Viroflay, et en tant que survivant le plus ancien de
ceux qui vécurent son histoire, je me fais un devoir de
la conter, en ces quelques feuillets, dans le souvenir de mes
camarades et de deux femmes de coeur qui surent leur donner le
meilleur d'elles-mêmes, tant par leur art culinaire que
par leurs attentions pleines d'affection et de dévouement.
Auparavant, et pour bien situer
le sujet, il paraît opportun de rappeler brièvement
ce que fut Villacoublay, où les essais en vol officiels
débutèrent dès 1915 pour se poursuivre jusqu'à
la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, en 1939,
date à laquelle le Centre se déplaça sur
le terrain d'Orléans-Bricy, les constructeurs demeurant
sur place jusqu'à la prise de possession de la base, en
juin 1940, par la Luftwaffe, qui en fit une base de départ
de ses bombardiers en direction de l'Angleterre.
Parcourant la période 1915-1940,
nous verrons les aviateurs de Villacoublay devenir les habitués
de l'hôtel-restaurant de Viroflay, et l'évolution
de celui-ci jusqu'à devenir la « Popote des Ailes
», où se réunissent encore les rares survivants
de l'époque restés en région parisienne,
entourés de « moins Anciens » qui assurent
la relève.
Les pages qui suivent sont donc
un hommage à tous ceux qui donnèrent à l'Aviation
et à la France ce qui vibrait en eux d'idéal, pour
beaucoup jusqu'au sacrifice suprême. Hommage aussi à
ces deux femmes qui, l'une après l'autre, furent l'âme
de la Popote, mettant toute leur chaleur humaine au service de
ceux qui avaient choisi de risquer leur vie pour que progresse
l'Aviation et que vive la France.
Appréciation : *** |